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La coopération, un changement de posture : vers une société de la coopération ouverte, diapos commentées et conférence en ligne à QPES 2019

Invité [1] à intervenir lors des journées QPES 2019 "Questions de Pédagogies pour l’enseignement supérieur", voici la vidéo, le diaporama, aussi en pièce jointe, de la conférence et les liens associés aux exemples.

La problématique

La coopération, la capacité à innover, la créativité, figurent en tête des référentiels des compétences attendues dans ce 21ème siècle d’une société transformée par nos usages du numérique et confrontée à l’urgence des transitions. L’abondance des contenus numériques, des innovations sociales et des initiatives locales appellent à des changements de posture pour "faire avec", "être en attention", "donner à voir", apprendre à coopérer et développer les communs. Des années d’expérience dans le développement des pratiques collaboratives dans la société nourriront cette présentation centrée sur l’apport de la coopération ouverte.

Freins et facilitations seront illustrés et déclinés dans le domaine de la formation au travers d’interviews d’acteur.ice.s publiés dans histoires de coopérations


Une facilitation graphique de Julie Boiveau mise à dispositiuon sous licence CC by sa nc

- Le diaporama (pdf) :

- la conférence filmée

Les diapos avec les liens et quelques commentaires



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Je voudrais d’abord vous remercier de l’invitation à intervenir et du plaisir d’un Colloque de QPES dont le thème est la coopération dans l’apprendre avec ce choix de publier les actes (pdf 1714 pages) en amont du colloque et d’en faciliter la diffusion par une licence Creative Commons by sa nc.

Je fais le choix d’explorer aujourd’hui la coopération ouverte c’est-à-dire une forme de coopération qui donne à voir et met en partage au-delà du seul groupe d’acteur.ice.s impliqués.

Cette présentation se déroulera en 3 parties :
- d’où vient la notion de coopération ouverte ? le lien avec les communs
- Comment cette pratique est d’abord un changement de posture ?
- Les compétences, freins et facilitations de la coopération au croisement d’un travail universitaire et d’une série d’interviews d’acteur.ice.s de la coopération


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D’où je parle ...
- Innovation pédagogique : https://www.innovation-pedagogique.fr/
- A-brest : https://www.a-brest.net/
- Bretagne-creative : http://www.bretagne-creative.net/
- Coopérations : http://www.cooperations.infini.fr/


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Dans cette première partie je vais décrire l’origine de ce terme de coopération ouverte qui a émergé dans une société transformée par nos usages du numérique.
Je le relierai à la renaissance des communs favorisée par l’abondance auquel nous confronte pour la première fois de son histoire le numérique.

La notion de compostabilité s’interrogera sur les conditions de réutilisation des idées.

Je finirai par présenter quelques initiatives qui sont autant de facettes du partage et de la coopération ouverte.


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Je reprends ici quelques éléments d’un article écrit avec Elzbieta Sanojca, auteure d’une thèse sur la coopération en préparation du 8éme Forum des usages coopératifs. Comme de nombreux termes qui désignent des pratiques liées au usages du numérique la “coopération ouverte” a une origine anglophone. La plus ancienne source trouvée est un de David A. Curry sur le système d’exploitation UNIX qui décrit en 1992 comment les informaticiens coopèrent. La “coopération ouverte” est associée au modèle du logiciel libre et d’un environnement de travail ouvert où les personnes coopèrent en mettant en partage leur productions.

Pour Laurence Lessig, inventeur des licences Creative Commons les plateformes ouvertes favorisent des interactions entre personnes et sont facteur de créativité et l’innovation.

Selon notre exploration, le terme est utilisé pour la première fois en France en 2006 par Dominique Cardon, pour décrire les “racines du modèle de l’innovation ascendante”, issues du travail d’Eric Van Hippel :
- la nécessité de trouver par soi-même des solutions adaptées à ses besoins
- une proximité avec les usages
- si bien que chercher à la protéger et à contrôler ses utilisations affaiblit sa qualité et ses chances d’attirer à elle l’attention des industriels.

En 2012, Joël Candau dans "Pourquoi Coopérer ?" introduit une approche anthropologique de la coopération ouverte opposant : un altruisme « de clocher » , borné au groupe d’appartenance (famille, « communauté », nation, etc.) qu’il nomme coopération fermée et un altruisme où la coopération va au-delà des limites de ce groupe qu’il appelle coopération ouverte.

C’est à partir de ces années 2012 et 2013 que le terme va entrer dans le champ des acteurs de la coopération, que l’on peut aussi relier aux travaux de Jean Michel Cornu sur de nouvelles approches de la coopération.

Michel Briand dans la conférence "Territoires en réseaux : d’internet aux innovations sociales ouvertes" :

"La coopération ouverte est un profond changement de culture dans une société où le travail est organisé de manière cloisonnée et hiérarchique. Apprendre à donner à voir, copier, réutiliser, partager demande du temps parce que ce n’est pas dans nos habitudes. Aujourd’hui l’innovation ouverte progresse dans les entreprises où elle stimule la créativité, dans les services où elle favorise l’implication des personnes, dans le tiers secteur où elle est facteur d’innovation sociale"

- avec en lien la carte ouverte OSM en "live"

voir aussi


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De la même façon que l’émergence du numérique a favorisé le développement de pratiques de coopération ouverte l’abondance des biens numériques non rivaux et non exclusifs a permis une renaissance des communs pour reprendre de titre de l’ouvrage de David Bollier dont le sous titre est d’ailleurs « Pour une société de coopération et de partage. »

Un bien est non rival lorsque sa consommation par un agent n’affecte pas la quantité disponible pour les autres agents, et l’air.

Il est exclusif lorsque l’usage par l’un empêche celui d’un autre tel un jouet d’enfant
Comme le définit Elinor Ostrom dans Governing the Commons 1990« les biens communs (ou simplement « communs ») sont des ressources, gérées collectivement par une communauté selon une forme de gouvernance qu’elle définit elle-même ».
Pour expliciter la définition, je prendrai l’exemple des jardins partagés ou un groupe d‘habitants , souvent du quartier, cultivent un jardin et en se répartissent la récolte selon des règles qui vont varier d’un jardin à l’autre.


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Les communs numériques tel wikipedia organisent la production de contenus réutilisables . Ils sont ainsi une forme de coopération ouverte puisqu’ils s’adressent à tous. Comme l’indique cette présentation des 8 principes d’Elinor Ostrom , si vous avez déjà contribué à cette encyclopédie vous avez pu vous rendre compte que cela ne se fait pas sans règle : les contenus (textes, images) doivent respecter la licence CC by sa, citer leurs sources.

"Les Communs existent quand l’action collective vient transformer une ressource en un moteur de cohabitation, de démocratie et de co-construction d’un futur partagé."

C’est ce qu’explore le projet Erasmus « les communs en actes » auquel je participe avec la 27éme région, l’association savoirs communs et les villes de Grenoble, Brest et Lille. Nous visitons les communs dans 8 pays européens : ce sont par exemples les chartes communales entre une municipalité et un groupe d’habitant qui prend en gestion une rue ou une école en dehors des heures d’utilisation, en Italie ; les dizaines de friches urbaines réhabilitées à Bruxelles ; ou la dynamique « Barcelone en communs » de la précédente municipalité.

Les Communs ouvrent une troisième voie entre service public et le monde marchand. Ainsi les contenus des MOOC d’Open classroom sont réutilisables en formation non marchande alors que ce n’est pas la cas de certains MOOC d’universitaires pourtant salariés de la fonction publique qui lorsqu’ils sont sous copyright interdisent par défaut une réutilisation des contenus. En s’appuyant sur la capacité de collectifs à porter de l’innovation et de la transformation sociale, les Communs sont susceptibles d’enrichir nos démocraties représentatives et de contribuer aux transitions que nos sociétés doivent inventer.

C’est en ce sens que cette l’émergence des communs peux être associé à un nouvel imaginaire, mais sur les 350 jardins partagés en Bretagne accompagnés par l’associationVert le jardin, peu des 5 000 personnes concernées se considérent comme des « commoneurs ». Comme la coopération ouvert les communs sont une idée en émergence.

- voir


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La coopération ouverte rejoint aussi des enjeux de société. Nous comprenons aujourd’hui que les conditions matérielles de notre monde ne permettent pas une croissance et un progrès présentés hier comme naturels.

Nous sommes rentrés dans une période appelée anthropocène pour désigner cette ère de l’homme comme un temps géologique profondément marqué par l’activité humaine. Aujourd’hui les questions du climat interroge notre survie même.
Pour limiter l’impact et le nombre de ces déchets, de nombreuses solutions se développent et une multitude d’expérimentations sont en cours : mouvement zéro déchet, bacs à compost, repair cafés, ressourceries, etc.

Dans ce monde où toute l’humanité est en interaction , Joel Candau interroge l’articulation entre une coopération fermée qui s’appuie sur l’appartenance à un groupe, une nation avec son corollaire d’identité et de risque de stigmatisation de l’autre et la coopération ouverte à tous.

Cette question de la coopération ouverte et des communs prend alors un sens sociétal .

"C’est dans cet esprit d’un écosystéme vivant qu’il est possible d’interroger la production des idées au regard de la compostabilité. Qu’en est-il lorsque l’on aborde une autre des productions humaines, omniprésente à l’ère du numérique : celle des connaissances ? La seconde vie des idées, de l’immatériel, de nos projets reste un impensé alors même qu’ils sont le fruit de notre énergie vitale, ressource irremplaçable s’il en est."

- La compostabilité : pour un écosystème de projets vivaces
Via Laurent Marseault et Romain Lalande

"Dire qu’ils ne sont pas compostables, c’est entrevoir qu’à la mort du projet, celui-ci va faire des tas de déchets que l’on ne pourra pas recycler et des disques durs pleins de projets qui ont été fabriqués mais que personne ne peut réutiliser. Le fait d’aller chercher dans le monde du vivant des critères que l’on pourrait essayer d’appliquer, je trouve cela intéressant et pertinent. En pratique, cela sous-tend de travailler dès le démarrage d’un projet sur sa compostabilité. Autrement dit, on va se débrouiller pour laisser des petits grains du projet à des niveaux réutilisables par d’autres : des photos, par exemple, avec des formats ouverts et partagées au maximum pour que tout le monde puisse les réutiliser des contenus ouverts et accessibles pour que d’autres personnes puissent les réutiliser. "

voir aussi
- La compostabilité : pour un écosystème de projets vivaces par Romain Lalande et Laurent Marseault sur Vecam, 2014.

- Petit précis de compostabilité des projets

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Nous retrouvons ce souci de la coopération et du partage dans un archipel d’idées et d’initiatives :

En voici quelques uns :


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Une démarche décrite dans l’article : Retour d’expérience sur une politique publique du numérique à Brest, Premier pas vers une gouvernance contributive :

- le prezzi : http://prezi.com/g3mecwwpwran/vers-une-gouvernance-contributive/


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Dans cette troisième partie nous allons croiser deux approches
- Une basée sur les compétences pour coopérer issues d’un travail universitaire et
- Une seconde issue d’une trentaine d’interviews d’acteurs de la coopération ouverte qui serviront d’illustrations


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Le nuage de mots construits à partir des mots clés cités dans les 31 interviews d’acteur.ice.s de la coopération dans Histoire de coopérations


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"Le terrain de recherche concerne l’étude de cas de la formation professionnalisante « Animacoop : Animer un projet collaboratif ». C’est une formation « hybride » c’est-à-dire en partie à distance et en partie en présence d’une durée de 3 mois. Elle est destinée aux personnes impliquées dans un projet coopératif. Ce sont le plus souvent des acteurs professionnels d’associations et de collectivités locales et dans une moindre mesure d’entreprises ou de bénévoles.

72 réponses obtenues a permis de valider le cadre de référence des compétences collaboratives composé de 34 items de compétences collaboratives issus de la revue de littérature Ce cadre aborde la collaboration dans une logique temporelle et prend en compte un « avant » un « pendant » et un « après » du processus collaboratifs. C’est à ce cadre que les données collectées ont été confrontés.

Le terme de « compétences charnières » désigne des compétences sans lesquelles, la collaboration serait difficile à mettre en œuvre. Elle ont été définies par le procédé de triangulation des meilleurs résultats, obtenu à partir des trois outils de collecte : questionnaire, entretiens compréhensifs et observations élicitées

trois d’entre elles sont appelé « compétence pivots », puisque leur présence modifie la qualité du processus collaboratif, comme cela pu être observé dans les 4 projets suivis pendant plusieurs mois."

dans La coopération ouverte, un concept en émergence

voir aussi
- Sanojca, E. (2018 a). Les compétences collaboratives et leur développement en formation d’adultes. Le cas d’une formation hybride. Thèsede doctorat en Sciences de l’éducation. Rennes, Université Rennes 2.

- Sanojca E. (2018 b). « L’état d’esprit collaboratif », « faire avec » et « avoir le souci des communs » : trois pivots pour coopérer, articledu blog Coopérations, article en ligne, mars 2018.

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"La disposition à coopérer est une condition sine qua non de la coopération ». Si les personnes ne disposent pas d’une telle attitude, elles auront tendance à privilégier les relations compétitives et donc à freiner la collaboration, voire la rendre impossible."

dans La coopération ouverte, un concept en émergence

- Monique Argoualc’h, coopérer en attention, avec des élèves en dispositif relais

Si des personnes n’ont pas d’élan, ne croient pas réellement dans les possibles du projet alors ce sera compliqué... Je me souviens avoir tenté de collaborer avec une personne qui à chaque fois avait en tête et listait ce qui n’allait pas fonctionner

voir aussi
- Le projet Intergénérations, un changement de posture qui relie jeunes du dispositif relais, personnes très âgées et élèves ingénieurs ou en école de design, interview de Monique Argoualc’h

- Du projet pédagogique i-voix aux coopératives pédagogiques numériques : c’est en coopérant qu’on apprend à coopérer, interview de Jean Michel Le Baut, responsable pédagogique au Living Lab Interactik

Mes élèves m’ont appris une condition et un but des Coopératives pédagogiques : nous devons changer de posture en tant qu’enseignants. Il nous faut considérer que nous devons rester des apprenants tout au long de notre vie d’enseignants.
Auprès de mes élèves, j’ai appris à oser, à prendre des risques, à lâcher prise, à lancer des activités en ne sachant pas forcément où on allait. Enseigner, cela peux être une aventure.
A l’École, les élèves, tous les élèves, travaillent quand le travail a du sens ce qui est le cas lorsqu’il a un destinataire. On lit, on écrit, on publie… pour quelqu’un !


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"Lorsqu’elle se manifeste, renforce l’engagement des personnes dans le projet collaboratif et leur motivation à travailler ensemble.

A l’inverse, dans un projet collaboratif pensé par une personne seule, son énergie passerait à « pousser » d’autres à y entrer, à mobiliser. Et souvent, son projet dit « collaboratif » s’arrête à cette étape."

dans La coopération ouverte, un concept en émergence


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"Elle indique la maturité du groupe et consolide l’engagement à long terme. Elle rejoint l’importance croissante prise par les communs dans de nombreux projets."

dans La coopération ouverte, un concept en émergence

Tela botanica les pro-am producteurs de connaissances mises en commun
dans Interview de Daniel Mathieu, fondateur de Tela Botanica
Tela Botanica est un réseau collaboratif de botanistes francophones dont 80 % résident en France1 (environ 45 000 inscrits au total)
L’idée que l’on peut se faire du partage n’est pas la même. Mettre les données sous licences libres, réutilisables, y compris de manière commerciale est plus compliqué et cela nous a demandé plusieurs années alors qu’en réalité personne ne fait d’argent avec ces données que l’on met en partage !

La première année on a été surpris par le nombre de fils de discussions : environ 20 000 ! Soit plus de 100 000 messages émis durant les six semaines du MOOC ! C’est ainsi que l’on a vu apparaître des demandes du type : « j’habite près de telle ville (aussi bien en France qu’en Nouvelle-Zélande ou au Canada), est-ce qu’il y a d’autres gens à proximité qui suivent le MOOC ?
Pour le dernier MOOC je crois que l’on a eu 120 groupes

- Outils réseaux une organisation économique « en partage » qui fonctionne


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Elle indique la maturité du groupe et consolide l’engagement à long terme. Elle rejoint l’importance croissante prise par les communs dans de nombreux projets.

- Laurent Marseault : la coopération ouverte : un partage sincère !

Pour moi, c’est l’Ego. Un sacré morceau. Quand certains cherchent à exister par ce qu’ils donnent à voir. Quand, fondamentalement, ils ne veulent pas donner et partager. Avec une sorte de condescendante, ils pensent avoir tout inventé et être les premiers. Sans penser deux secondes qu’ils ne sont que d’humbles maillons d’une grande chaîne qui les dépasse. Je pense que ceux-là ne sont pas dans le partage sincère et souvent pas non plus dans l’écoute apprenante. Ces personnes disent qu’elles écoutent mais en fait elles ne tiennent aucunement compte de ce que disent les autres, elles ne sont pas dans l’écoute re-formatrice. Quand les gens n’ont pas travaillé cette notion-là, la coopération devient compliquée.

- Interview de Benoit Vallauri acteur de réseaux coopératifs de la culture et animateur du Tilab

Les représentations que l’on peut avoir des modèles existants. Par exemple celle qu’un groupe ne peut fonctionner qu’avec un leader. On peut passer du temps à partager la démarche, le projet, comment cela a été mis en place, ce qui se joue dans un échange entre les personnes plutôt horizontal que vertical, que la responsabilité d’animer un rendez-vous est un rôle qui n’est pas figé sur une personne, il y a parfois des choses qui ressortent et qui freine la coopération comme « il faut bien un leader » « les modèles qui fonctionnent ne sont pas cela ». Même si d’autres récits existes celui encore dominant du modèle pyramidal, freine les projets en coopération.


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- Interview d’Angélique Robert, facilitatrice de l’engagement des publics
"Les démarches en coopération nécessitent de s’autoriser à prendre du temps, le temps pour instaurer de la confiance entre les personnes, le temps de réfléchir à ce que l’on fait et comment on va le faire, le temps de tester les choses de les observer pour réinterroger le cadre que l’on est en train de construire .

La coopération, c’est aussi ce temps pour réfléchir à comment on va travailler ensemble. C’est un aspect que l’on aborde souvent avec les participants des rendez-vous 4C, consacrer du temps à regarder comment ça fonctionne et chercher comment ça pourrait mieux fonctionner."


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- le réseau Interpole :


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- Laurent Marseault : la coopération ouverte : un partage sincère !

- " Favoriser la bienveillance, l’écoute, la confiance, le partage des connaissances et la transparence", interview de Bénedicte Gastineau, vers un fonctionnement collaboratif d’un laboratoire de recherche et d’enseignement

Et pour terminer une proposition d’écouter la musique de wikipedia en écriture

un lecteur multimédia qui traduit de façon ludique les « modifications récentes » apportées à Wikipédia.

Chaque édition engendre un son, ce qui produit une musique orchestrale relaxante et mélodieuse, en mode pentatonique2. Les cloches issues d’un célesta correspondent à des ajouts (« (+x) ») apportés à des pages de Wikipédia, les cordes d’un clavicorde à des retraits (« (-x) ») de page. De plus, la hauteur dépend de la taille de l’édition. Un nouvel utilisateur ayant créé un compte sera accueilli par un accord au violon


[1] Michel Briand est professeur émérite à l’IMT Atlantique et animateur du site contributif « Innovation Pédagogique » sur l’enseignement supérieur francophone. Il a été membre du Conseil National Numérique (2013-16). Élu au numérique, à la démocratie locale puis à l’économie sociale et solidaire à Brest, de 1995 à 2014, il a développé une démarche facilitant l’implication, le pouvoir d’agir avec le souci d’une e-inclusion. Acteur des réseaux coopératifs et des communs il édite un blog sur les démarches contributives et donne à voir ce qui motive les personnes à coopérer et participer aux communs. Il co-anime les sites ouverts « a-brest.net », « Bretagne-creative.net » et les événements tels Brest en communs ou le Forum des usages coopératifs.

Plus d’informations : http://www.cooperations.infini.fr/

Voir en ligne : http://www.cooperations.infini.fr/s...

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